Une œuvre monumentale pour placer le don d'organes au cœur du futur CHU de Reims
A PHP Error was encountered
Severity: Warning
Message: file_get_contents(/var/www/bmdr/testing.lhebdoduvendredi.com/static-debug/illustrations/00049727_tn.jpg): failed to open stream: Aucun fichier ou dossier de ce type
Filename: article/article_seul.php
Line Number: 84
Backtrace:
File: /var/www/bmdr/testing.lhebdoduvendredi.com/application/views/website/article/article_seul.php
Line: 84
Function: file_get_contents
File: /var/www/bmdr/testing.lhebdoduvendredi.com/application/views/website/article.php
Line: 11
Function: view
File: /var/www/bmdr/testing.lhebdoduvendredi.com/application/views/website/shell.php
Line: 23
Function: view
File: /var/www/bmdr/testing.lhebdoduvendredi.com/application/controllers/Article.php
Line: 74
Function: view
File: /var/www/bmdr/testing.lhebdoduvendredi.com/index.php
Line: 315
Function: require_once
Sollicité par le Fonds d’action du CHU, la structure de mécénat de l’hôpital rémois, le club a répondu présent pour accompagner l’hôpital dans sa démarche. Un comité de sélection, composé de dix-neuf membres, a finalement retenu le projet de Sascha Nordmeyer, artiste plasticien et designer franco-allemand. Il a séduit le jury avec « Espace-temps », soit trois voiles-totems de 5 mètres de haut qui symboliseront les donneurs, les greffés et le personnel de santé. « Je suis très ému d’avoir été choisi, car c’est un sujet fort, qui touche au vivant », a expliqué l’artiste.
En inox poli, ces trois éléments seront percés pour composer des dizaines de « micro-réflecteurs », lesquels créeront un rayonnement lumineux et un jeu subtil autour des reflets, de l’ombre et des couleurs. « J’ai voulu faire quelque chose de puissant, de sensible et qui propose une interaction très forte avec la lumière. C’est une invitation à la vie », livre Sascha Nordmeyer. Né en Allemagne, celui-ci a fréquenté l’École supérieur d’art et de design (Esad) de Reims et vit toujours dans la cité des sacres, malgré une activité qui se conjugue à Paris et à l’étranger. « Ce n’est pas le régional de l’étape, précise Didier Janot. Cette œuvre a été choisie parce qu’elle nous a le plus plu. »
Au-delà de l’aspect artistique, le CHU de Reims y voit un vrai « choix politique important », dixit Hélène Oppetit, directrice générale adjointe de l’établissement de santé. Elle rappelle que le taux d’opposition à un prélèvement d'organe est de 36 % en France, un chiffre plus important que chez nos voisins et en hausse ces dernières années, alors que près de 22 000 patients attendent une greffe. « Il faut continuer à sensibiliser et cette œuvre va nous y aider. » Le club Prisme sera chargé de recueillir le mécénat des entreprises, tandis que le Fonds d’action du CHU en appellera aux particuliers.
L’œuvre devrait être inaugurée à la fin de l’année 2024, voire début 2025, sur le parvis du nouveau CHU. La direction promet que ce jour-là, l’équipement sera livré depuis plusieurs mois.